samedi 27 septembre 2008

La pancarte du désespoir

À 1:05AM, le 27 septembre 2008, j'ai été témoin d'un crime au coin des rues René-Lévesque Ouest et l'avenue de Manrese dans l'Arrondissement La Cité de la Ville de Québec.

Un homme, début vingtaine, accompagné de ses petits amis et amies (ils étaient environ cinq) barbouillait allégrement une pancarte électorale de la candidate conservatrice dans le comté de Québec, Myriam Taschereau, pendant que les autres riaient aux éclats devant la fresque qui se dessinait!

Il n'y avait rien à dire ou à faire, il ne faut pas censurer les artistes parait-il!.. j'arrête là, certains mots pourraient dépasser ma pensée..

vendredi 26 septembre 2008

Une autre gaffe du Bloc Quebecois

Intercommunication Rayonnement Web et Marketing Internet: Une autre gaffe du Bloc Quebecois

Un exemple qui montre combien le Québec est en retard sur la technologie...

*soupir*

Pourquoi lutopium ne devrait pas voter à gauche?

Javoue que je suis surpris de lire le plus récent article de lutopium intitulé «Pourquoi je vote contre les idées de droite». En gros, il explique comment la droite est nocive pour la société et combien la gauche est meilleure pour l'humanité. J'aimerais commenter quelques passages troublants qui démontrent l'incohérence intellectuelle d'une majorité de gens en Amérique du Nord.
«Pour ce qui est de la coexistence de l’égoisme et de l’altruisme au sein de cette planète, il faut chercher l’équilibre.»
Philo 101. Lutopium présente ici l'égoïsme comme faisant partie de la nature humaine et qu'il faut chercher à l'équilibrer avec l'altruisme. WTF??????????????? Si les humains sont égoïstes c'est parce qu'ils vivent avec de la violence institutionnelle omniprésente. Une violence qui se caractérise par la volonté de prendre de force les biens privés des individus. Prendre aux riches pour distribuer aux pauvres est un concept tellement injuste qu'il cause inévitablement de l'égoïsme. Et vouloir rechercher un équilibre entre l'égoïsme et l'altruisme c'est encourager la violence.
«Pourquoi la droite fait-elle la promotion des réductions d’impôt, visant plutôt l’instauration d’une approche utilisateur-payeur? Le fait-elle pour se dissocier de la solidarité citoyenne afin d’avoir accès à ce qu’elle mérite de mieux au détriment d’un partage avec les moins fortunés?»
Plus les gouvernements imposent les revenus, plus les gouvernements taxent, plus ils perpétuent la violence qui conduit à l'égoïsme que Lutopium dénonce dans son article. Les approches utilisateur-payeur responsabilisent les individus quant à leur consommation de bien et services. Ils deviennent en mesure de faire des choix par eux-mêmes et à penser par eux-mêmes. De plus, ces approches incitent les gens à travailler pour gagner ce qu'ils veulent. La société est plus productive, elle attire les investissements étrangers et créée de la richesse. Les moins fortunés deviendront éventuellement plus riches et les pauvres, invalides et personnes âgées de la société pourront vivre grâce aux oeuvres de charité auxquelles la classe moyenne et les riches donneront avec le plus grand des bonheurs. La solidarité citoyenne sera beaucoup plus présente de cette façon que si on perpétue le modèle étatiste de la redistribution des richesses, qui est une solution égoïste. Plusieurs études sérieuses qui ont mis en parrallèle les deux systèmes ont démontré que moins l'État est présent dans le portefeuille de la population plus l'écart entre les riches et les pauvres diminue.
«Je ne suis pas parfait, ça va de soi. Mais j’ai décidé de changer mon rythme de vie et d’adhérer à des idéaux qui protègeront l’existence des êtres humains et la survie de nos enfants. C’est pour ça que je vote à gauche. C’est pour ça que je ne voterai jamais à droite. C’est non à Harper. Et plus tard, ça sera non à Charest, Dumont et tous les autres qui s’agenouilleront devant l’autel de la croissance économique.»
Dans le même article, il propose aussi d'investir dans des efforts de rapprochement avec les talibans. Faut-il lui rappeler que les talibans sont des hommes très violents qui ont maltraité des femmes et des enfants pendant de longues années? En plus, lutopium se demande pourquoi Harper veut utiliser la ligne dure pour les 14 ans et plus (16 ans et plus au Québec)? «Pour avoir l’illusion de se protéger soi-même avant de chercher des solutions pour aider autrui?», dit-il!! Comment aider autrui quand le système qui réhabilite utilise la violence lui-même sur des millions d'individus? Autant demander à un menteur d'apprendre à un autre menteur à dire la vérité...

Pour toutes les raisons énumérées plus haut, la coercition et la violence étatique que prône lutopium.. that's crap. Au pire, c'est bon pour les dépliants en papier recyclé du NPD.

mercredi 24 septembre 2008

In God, you trust!

Je connais plusieurs personnes qui se disent athées. La plupart d'entre elles le sont parce qu'elles ont perdu confiance envers l'Église Catholique. Quand on regarde ça, peut-on considérer ça comme de l'athéisme? Ces personnes ont-elles vraiment réfléchi profondément à leur spiritualité ou elles n'ont qu'abdiqué devant leur désillusion face à l'Église catholique conservatrice? Seraient-elles capables de dire pourquoi elles le sont? Je leur donne le bénéfice du doute. Après tout, l'athéisme n'est-il l'absence de croyances religieuses? J'aimerais bien leur demander ce qu'elles pensent de la mort, on verrait bien que leurs croyances ne sont pas si absentes que ça! Le concept "d'aller au ciel" est encore bien présent dans leur tête.

Mon athéisme, je le décris comme étant le rejet délibéré et rationnel des religions et des doctrines religieuses. Délibéré parce que je l'ai choisi et j'en accepte les conséquences alors que d'autres la rejettent par dépis parce que c'est cool d'être athée! Rationnel parce que je compris ma position en suivant une suite logique d'arguments alors que d'autres le rejette tout en croyant que certains morts veillent sur nous.

J'ai décidé de ne plus porter le fardeau de la preuve de l'inexistence d'un Dieu quelconque parce qu'à chaque mes opposants me parlait de la Foi. Maintenant, c'est aux croyants d'essayer de me convaincre avec des arguments logiques et rationnels que leur Dieu existe sinon tant pis, moi je n'argumente plus.

Il est tout simplement impossible de faire la preuve que Dieu existe. La base même du déisme et du théisme veut que Dieu ne soit pas matériel et que Dieu a une action permanente dans l'univers. Einstein a prouvé avec la théorie de la relativité que toute l'activité de l'univers est causé par la matière. Alors comment un Dieu sans matière puisse intervenir sur la Terre? Impossible. Aussi bien dire que les extraterrestres de la constellation Zeta Reticulli puissent être Dieu puisque deux terriens ont témoigné les avoir rencontré. Je vous demanderais de me croire qu'avec la foi que voudrez bien y porter!

Ensuite, il est impossible de savoir si Dieu est bon ou mauvais. Si Dieu était vraiment bon, pourquoi, même avec un pouvoir infini d'intervention sur la Terre, il y aie encore des pauvres et des pédophiles?? Pourquoi est-il moral que Dieu puisse enlever la vie alors qu'il est immoral pour les humains de le faire? Pourquoi a-t-il laissé son fils mourir sur une croix alors qu'il nous demande de faire les bons samaritains avec les gens dans le besoin?

C'est tout simplement impossible pour les croyants de prouver l'existence de leur Dieu et de justifier les écrits de la religion. Il n'existe aucun argument rationnel ou logique.

Pour ma part, mon choix est fait délibérément et rationnellement. Je suis athée et fidèle à moi-même.

vendredi 19 septembre 2008

Cré-moé, Cré-moé, la culture n'est pas en péril!

Voilà un petit vidéo qui m'a fait sourire!!



Ça me rappelle cette histoire où un gars a perdu sa job parce qu'il avait dit "bitch" sur les ondes de la radio. Quand il est arrivé en auditions devant le CRTC, les anglaises étaient tellement fâchées de ces propos qu'elles en ont consacrés un chapitre complet dans le rapport.

jeudi 18 septembre 2008

C'est Twitter qui me l'a dit!

Étant donné que je suis un parmi les 700 canadiens qui suivent la campagne électorale sur Twitter, j'ai pu voir cette annonce que les conservateurs ont fait il y a quelques minutes:


Effectivement, c'est la même réaction que j'ai eue: un autre?

En tant que libertarien qui ne s'assume pas totalement (lire l'article précédent!), je me réjouis à chaque occasion que le gouvernement réduit ma charge fiscale. Chaque dollar en moins dans les poches du gouvernement est un dollar de plus que je peux dépenser ou épargner pour ce que JE veux.

Je ne me fais pas d'idée. Ce n'est pas de mon vivant que le gouvernement va se désinterventionnaliser de lui-même. En attendant, qu'est-ce qu'on fait de la dette et de la démographie qui joue contre les jeunes générations? Je suis de ceux qui considère que les allégements fiscaux devraient tout d'abord être réservés à la population active parce que c'est elle autrement qui support les allégements fiscaux de la population non-active comme les soldats de l'armée, les retraités, les invalides et les assistés sociaux.

Les X et Y étouffent. Nous avons de plus en plus de difficulté à accéder à la propriété, les emplois bien rémunérés qui offrent une certaine sécurité sont difficiles à trouver et tous les services publics auxquels nous avons recours sont d'une qualité très douteuse. Pendant ce temps-là, nos parents analphabètes ultra-syndiqués font la pluie et le beau temps au gouvernement parce qu'ils veulent conserver leur qualité de vie d'antan. Cette qualité de vie qu'on se payait sur le dos de la dette..

En attendant, la vraie justice économique serait que tout le monde soit imposé au même taux d'imposition peu importe le salaire gagné que ce soit 1$, 25k$, 50k$ ou 999 999 999.99$

Assumer ses opinions devant sa famille et ses amis: ouff!

Le blogue a tappé le 100e visiteur hier et un 3e abonné s'est ajouté au feed RSS, alors bonjour aux abonnés!! Un peu moins que la moitié sont arrivés du blogue du Bum Intello, alors merci de ton appui de toujours :)

Une raison pour laquelle ce blogue est resté un peu confidentiel, c'est que je n'ai annoncé son existence à mes parents et amis. J'appréhende un peu trop la réaction de mon entourage. J'ai tellement l'impression que l'image qu'ils ont de moi ne colle plus à ce qu'ils seraient confrontés s'ils lisaient tous ce que je peux dire ici. En fait, l'évolution philosophique et psychologique que j'ai vécue dans les dernières années- que je perçois d'ailleurs comme très positive- serait probablement interprétée comme un endoctrinement de la droite ou une américanisation.

Mes valeurs ont changé aussi depuis quelques années. Par exemple, alors que plusieurs personnes de mon entourage se sont tournées ou retournées vers la foi catholique pour trouver des réponses, moi je me suis tourné vers moi-même et mes raisonnements particuliers. J'en suis venu à la conclusion que nous sommes fait d'énergie, de chair et d'os et quand nous mourrons, nous mourrons (Jean-Pierre sort de ce corps!!), c'est le black-out, no turning back. Pas de petits anges tout nus qui jouent de la harpe ou un Welcome to Paradise. Même chose pour le pardon, il y a des choses graves qu'on ne pardonnerait pas à des inconnus, il en va de même pour les membres de notre famille.

En plus, je n'en peux plus des discours de double-ignorants: ceux qui disent des choses qu'ils pensent être vraies alors qu'elles sont fausses et qu'ils ignorent qu'ils ignorent qu'elles sont fausses. C'est là qu'on voit que les spins font toujours un bout de chemin!! Au début, j'argumentais avec eux et je m'obstinais constamment. Après m'être fait dire par ma blonde que ma famille me trouve bizarre et négatif, j'ai décidé de fermer ma gueule. J'observe, j'écoute et ça me déprime!

Plusieurs libertariens qui ont décidé de s'assumer pleinement ont dû couper les ponts avec leurs familles et leurs amis. Leurs conjoints et conjointes ont quitté le bateau pas longtemps après. Au début, c'est la chicane et personne ne fait d'effort pour te comprendre à moins que tu sois un philosophe ou un économiste chevronné. Je ne suis pas vraiment prêt à payer ce prix pour devenir un véritable libre-penseur. Sincèrement, j'assume mes opinions mais je pense ne pas être prêt à les partager avec mes proches. J'ai l'impression que certains se lèveront durant la nuit pour mieux me détester (façon de parler)!!!

Pour conclure, je pense bien que je serai en mesure d'amener beaucoup de monde sur ce blogue puisque je l'ai déjà fait avant avec quelque chose d'un peu plus spécialisé. La recette du succès n'est pas universelle mais j'imagine que le temps fait bien les choses...

mercredi 17 septembre 2008

Une séance photo de McCain qui tourne mal

Un blogue bleu Québec a publié un article il y a une heure sur une séance de photo de John McCain qui a mal tournée. En fait, la photographe très démocrate Jill Greenberg a vendu les photos à au magazine très à gauche The Atlantic. Elle en avait également profité pour faire des montages anti-McCain qu'elle a diffusé sur son site Internet.

Si vous pensiez avoir tout vu avec le caca d'oiseau sur l'épaule de Dion, attendez de voir de ça. Dire que les médias québécois passeront ça sous silence..

Out-Takes: Behind The Atlantic's McCain Cover

N.B. Avez-vous remarqué que je n'ai pas taggé cet article dans la catégorie humour?

Le Parti Libertarien du Canada

Pour en apprendre un peu plus sur le libertarianisme et sur le rôle de l'État, je vous suggère d'aller faire un tour sur le site Internet du Parti Libertarien du Canada qui présente quelques candidats pour l'élection fédérale du 14 octobre 2008.

http://www.libertarian.ca/

L'appui du Bloc envers le retrait de la license de CHOI leur nuira encore en 2008

J'ai une théorie qui n'est scientifiquement prouvée qui expliquerait pourquoi la région de Québec restera conservatrice. Les majorités seront écrasantes dans la plupart des comtés déjà conservateurs.

J'ai vécu de loin les événements qui ont conduits le retrait de la license de CHOI en 2004. «Ben bon» que je me suis dit! «Enfin, un gouvernement qui met ses culottes». Ce n'est qu'en 2006, lors de mon déménagement dans la Vieille Capitale, que j'ai pris conscience de toute la portée symbolique que ça impliquait. J'ai synthonisé CHOI dès mon arrivée à Québec. C'était une radio mordante où les animateurs encore en place avaient appris de leur erreurs et où tous les coups n'étaient pas permis. C'était la PREMIÈRE fois que j'entendais un autre type de description de l'actualité. C'était la première fois de ma vie où je me sentais libre d'être un sympathisant de l'ADQ!

J'ai lu, j'ai écouté, je me suis réinformé sur toute la saga de CHOI pour m'apercevoir qu'on a tous été dupés par les médias. La marche de CHOI a suscité peu d'intérêt, pourtant 50 000 personnes s'y étaient déplacés, jamais je n'ai vu une manifestation avec autant de monde! Pensez-vous réellement que 50 000 «angry white young males» se seraient déplacés juste pour revendiquer de pouvoir entendre ce qu'ils voulaient à la radio? Bien non! Ils revendiquaient avant tout que le gouvernement ne mette pas dehors tous les employés d'une station de radio qui marchait très bien à cause d'une équipe d'animation qui osait donner un nouveau visage à l'actualité. Ils revendiquaient le droit d'avoir une radio d'opinions différentes des autres médias. Là où nous avons été dupés, c'est quand le CRTC et les médias nous ont fait croire que les auditeurs («angry white young males») était à l'image de Fillion et CHOI. Mais c'était CHOI qui était à l'image de ses auditeurs. De quoi faire prendre le bord à la théorie du gourou et de ses brebis haineuses!

Tous y sont passés, le PQ et les bloquistes, les libéraux fédéraux et provinciaux, les médias et les montréalais. Seule l'ADQ a osé appuyé la cause de CHOI pour les raisons que je vous ai énumérées plus haut. Alors que les souverainistes auraient dû revendiquer le rapatriement des pouvoirs du CTRC pour le Québec, ils ont passé leur tour en appuyant la décision du CRTC. Même la Ministre du Patrimoine Hélène Scherrer , libérale et députée dans la région de la Capitale, n'a pas voulu donner son appui dans le dossier.

Sa successeure n'a guère fait mieux, Liza Frulla alors Ministre libérale du Patrimoine, responsable du CRTC, de la condition féminine et une amie de Sophie Chiasson. Plutôt que de d'avouer ses conflits d'intérêts dans le dossier, Mme Frulla a préféré joué la carte du «sans pouvoir d'intervention» alors que Bev Oda la conservatrice qui l'a succédé en 2006 a avoué pouvoir intervenir sur des décisions du CRTC!

Aujourd'hui, Duceppe en paie encore le prix. Rien n'a aidé l'an dernier avec ce rapport interne du Bloc qui s'intitulait «Le mystère Québec», un titre méprisant envers les électeurs de la région de Québec.

Depuis quelques semaines, ceux qui ont appuyé le retrait de la license de CHOI en 2004 valoppent les conservateurs sur ses récentes coupures et projets de loi sur la culture. Le Bloc et les chroniqueurs artistiques argumentent que la liberté d'expression est en péril.

Qu'ont dit le Bloc et les médias à la région de Québec en 2004 lorsque la liberté d'expression était en danger? Leur réponse a été : Fuck You. Notre réponse sera la même le 14 octobre.

Si vous partagez ma position, n'hésitez pas à visiter Je ne voterai pas pour le Bloc

samedi 13 septembre 2008

State of Fear de Michael Crichton

Voilà quelques temps que j'entendais parler de ce roman-pamphlet par les sceptiques du réchauffement climatique. J'avoue humblement que je ne suis pas assez renseigné sur le sujet pour me prononcer toutefois les consensus unanimes de la classe politique, médiatique et universitaire m'ont toujours irrité. Naturellement je suis porter à douter. J'écoute mais je lis très peu sur le sujet et pourtant je devrais à la lumière de ce j'ai lu de State of Fear.

Je lis très peu de romans. Mais j'ai toujours été fasciné par les mystères et les thrillers. State of fear ne fait pas dans la subtilité quant à l'histoire. Premièrement, le résumé du dos nous dévoile toute l'intrigue (dawh!). Deuxièmement, l'intrigue en question est prévisible du début jusqu'à la fin. J'imagine que c'est moi qui a trop vu de films policiers!!

La principale qualité de l'oeuvre de Crichton réside dans sa partie pamphlétaire où, se basant des recherches citant environ 170 sources réelles, il remet en question les grands spins médiatico-politique du réchauffement climatique passant de la fonte des glaciers jusqu'à la disparation des espèces animales. Notez que cette version pamphlétaire n'est pas celle de Crichton lui-même, mais d'un des personnages du livre: l'auteur énonce clairement ses positions sur l'environnement et l'écologie à la fin du roman. Il insiste notamment et précisement sur le fait qu'il faut se méfier de la politicalisation de l'environnement en traçant des parallèles avec la théorie de l'eugénisme qui eut court au début du 20e siècle jusqu'à la deuxième guerre mondiale. La théorie de l'eugénisme, qui n'était «qu'un programme de nature sociale maquillé en théorie scientifique» par les médias et l'élite intellectuelle du monde entier, a fait des millions de morts partout dans le monde.

Les passages qui m'ont le plus marqué sont les paroles d'un universitaire qui enseigne «l'écologie de la pensée». Les passages suivants proviennent de la version française publiée chez Pocket dans la collection Thriller.

« [...] Les nations industrialisées fournissent aux populations sécurité, soins médicaux et confort à des niveaux sans précédent. La durée de vie moyenne a augmenté de cinquante pour cent au cours du dernier siècle. Les gens vivent malgré cela dans une peur abjecte. Ils ont peur des inconnus, des maladies, de la criminalité, de l'environnement. Ils ont peur des maisons dans lesquelles ils vivent, de la nourriture qu'ils mangent, de la technologie qui les entoure. Ils sont terrorisés par ce qu'ils ne peuvent même pas voir: les microbes, les produits chimiques, les additifs, les polluants. Ils sont craintifs, nerveux, déprimés. Plus étonnant encore, ils sont convaincus que l'environnement sur toute la planète est en voie de destruction. [...] » page 548.

«[...] Les nations occidentales jouissent d'une extraordinaire sécurité. La population n'en a pourtant pas le sentiment, à cause de ce complexe politico-juridico-médiatique qui est puissant et stable précisément parce qu'il réunit différentes institutions. Les politiciens ont besoin de la peur pour contrôler la population. Les avocats ont besoin de la violence pour plaider et gagner de l'argent. Les médias ont besoin de rumeurs alarmistes pour captiver leur audience. Ces trois institutions réunies sont si persuasives qu'elles reçoivent l'adhésion du public même si la peur qu'elles institlent est sans aucun fondement.[...]» Page 549

«[...] Elles (les universités) avaient un nouveau rôle à jouer: la création de nouvelles peurs. Les universités d'aujourd'hui sont des fabriques de peur. Elles inventent les nouvelles terreurs, les nouvelles appréhensions sociales, les nouveaux codes restrictifs. Les mots qu'il ne faut pas prononcer. Les pensées qu'il ne faut pas avoir. Elles produisent un flot continu d'appréhensions, de dangers, de terreurs qui seront utilisés par les politiciens, les avocats, les journalistes. La nourriture mauvaise pour la santé, les comportements inacceptables. [...] Ces institutions de savoir ont pris un virage à 180° en une génération. C'est proprement impensable. L'État de peur moderne ne pourrait exister s'il n'était alimenté par les universités. Le mode de pensée néo-stalinien exigé pour entretenir tout cela ne peut s'épanouir que dans un environnement restrictif, à l'abri des regards indiscrets, en toute impunité. [...] » page 553

Si j'endosse ce que j'ai cité plus haut, il faudrait que je me pose la question si c'est intentionnel ou non! Et si c'est intentionnel, est-ce que les gens qui créent ces nouvelles peurs, qui les diffusent ou qui s'en font du capital politique sont conscients des impacts de leur campagne de peurologie sur la population? En tant que libertarien, je pense que c'est à la population elle-même de se réveiller et de faire preuve de discernement. Les politiciens devraient être là pour montrer à la population comment se passer d'eux!

Bref, ce que je retiens de State of fear est que les peurs et les consensus sociaux sont basés en grande partie sur la désinformation. Dans le cas des changements climatiques, on parle souvent d'informations basées sur des données de modélisation invérifiables ou erronnées (Après Katrina, on a annoncé de plus en plus d'ouragans, ce qui s'est avéré faux), des demie-vérités (l'Antarctique se réchauffe.. depuis 6000 ans! Ce n'est donc pas nouveau) ou des informations volontairement connues mais cachées (Bien que les côtes de l'Antartique se réchauffe (depuis 6000 ans), le centre de l'Antarctique se refroidi).

vendredi 12 septembre 2008

Le retour de l'ascenseur

Tellement apeurés face à une possible majorité des conservateurs à la Chambre des Commune, les médias québécois ont spinné toute la semaine les similitudes que le Gilles Duceppe avaient tracées entre Harper et Bush.

Le Bloc aime tellement ça que Duceppe en remet à chaque fois qu'il a un micro sous le nez! Toutefois, un problème se pose! Toutes les apparences sont là pour donner raison à Jacques Brassard, même que Alain Dubuc de La Presse est tombé dans le piège.

Tout ce qu'on a retenu de la campagne de Duceppe jusqu'à maintenant sont des douces paroles de peurologie laissant l'impression que le Bloc a délaissé la question de la souveraineté. Pourtant à chaque entrevue que Duceppe a donné, il parlait de souveraineté.. Et maintenant que les chroniqueurs l'accusent d'avoir abandonné, Duceppe sort ses yeux de brebis surpris par les phares d'une voiture dans un rang de la Beauce en pleine nuit; il court partout comme une poule pas de tête; il se démène comme un diable dans l'eau bénite.

Le Bloc est maintenant victime du même traitement médiatique reçu par les adéquistes et les conservateurs dans les derniers mois: on spinne, on spinne et on spinne de la désinformation. Ce seront encore les médias qui décideront qui sera élu parce que le québécois moyen se fait une opinion sur les deux minutes de reportage au TVA 18hres.

Au bout de la ligne, on verra que ce n'était qu'un retour d'ascenseur pour toute la merde qu'on a fait voir aux citoyens de droite.

jeudi 11 septembre 2008

Messiah is Coming

Le billet précédent soulignait le caractère pervers des gouvernement provinciaux qui contestent les prénoms controversés donnés à des enfants. L'article 393 du Code civil du Québec spécifie que «chacun des époux conserve, en mariage, son nom; il exerce ses droits civils sous ce nom. »

En application depuis 1981, il oblige le Directeur de l'État civil à se battre jusqu'en Cour Suprême s'il le faut pour obliger les femmes de se prévaloir de ce droit acquis de longues luttes acharnées des Fées Ministres. En 2005, le DEC fût débouté deux fois plutôt qu'une en Cour Supérieure.

Le premier jugement rendu le 11 janvier 2005 par l'Honorable Marie St-Pierre a permis à Élise Marie Gabriel de changer son nom de famille pour Roberge et à ordonner au DEC de procéder au changement.

Dans Gabriel c. Directeur de l'état civil, l'épouse s'est prévalue environ un an après son mariage de la procédure en changement de nom prévue à l'article 58 C.C.Q., ce qui était, selon elle, l'unique façon de pouvoir utiliser légalement le seul patronyme de son mari dans son quotidien. Elle alléguait que, selon les préceptes de sa religion, elle devait porter le nom de son mari pour pouvoir afficher l'unité familiale. Son pasteur de l'Église baptiste a d'ailleurs confirmé ce fait. Le directeur de l'état civil a conclu ne pas être en présence de motifs graves. Il a en effet estimé que l'épouse n'avait pas fait la preuve que l'usage de son patronyme lui causait un préjudice sérieux ou des souffrances psychologiques qui seraient atténués, voire éliminés, par le changement de nom, d'autant plus qu'elle pouvait utiliser le patronyme de son mari dans son entourage. Privilégiant, entre autres choses, le principe de la stabilité du nom, il a rejeté la demande. L'épouse a alors demandé la révision de cette décision en Cour supérieure.

Dans son jugement, Mme la juge Marie St-Pierre a considéré que l'épouse avait démontré que sa demande n'était ni un caprice ni une fantaisie. Les convictions religieuses de cette dernière lui sont apparues comme réelles, importantes et réfléchies. [...] Elle retient donc que l'épouse a expliqué la croyance liée à sa religion et que cette croyance requiert une conduite particulière, de sorte que le fait de ne pas être en mesure d'utiliser le même patronyme que son mari, en toutes circonstances et particulièrement dans son milieu de travail, lui cause des souffrances physiques et psychologiques.[...] Selon la juge, la stabilité du nom ne peut non plus constituer un empêchement au recours de l'épouse vu l'absence de preuve de risques de confusion ou de sécurité pour la société.[...]La juge St-Pierre a donc conclu que le désir de l'épouse de porter le nom de son mari constituait un motif sérieux.

Source: Une épouse peut-elle porter le nom de son mari? Par Francine Tremblay


Le deuxième jugement rendu le 12 avril 2005 par l'Honorable Bernard Godbout a aussi permis à Monique D'Aoust d'utiliser le nom de famille D'Aoust Nagy et à ordonner au DEC de procéder au changement.

Dans D'Aoust c. Directeur de l'état civil, l'épouse a présenté une requête en changement de nom de manière à ce que soit ajouté à son patronyme celui de son mari. Elle a allégué que c'était d'ailleurs le nom qu'elle utilisait depuis son mariage, célébré il y a plus de 17 ans. Elle a aussi invoqué le désir d'aller vivre, trois mois par année, avec son mari en Hongrie, pays d'origine de ce dernier. Elle a expliqué que le fait de ne pas porter le nom de son mari lui causait des souffrances et des inquiétudes, car elle n'était pas acceptée par sa belle-famille. Pour voir son statut d'épouse reconnu en Hongrie, elle a mentionné qu'elle devait porter le nom de son mari. Enfin, elle a allégué qu'elle subissait des inconvénients lorsqu'elle était à l'étranger, car son seul nom était inscrit sur certains documents alors que le patronyme de son mari était ajouté sur d'autres, ce qui entraînait de la suspicion et de la méfiance à son égard.

Le directeur de l'état civil a rejeté la demande de cette épouse. Il a, d'une part, considéré que chacun des époux conservait durant le mariage le nom qu'il portait depuis sa naissance et que le principe de la stabilité du nom devait être préservé. D'autre part, il a jugé qu'un changement de nom ne pouvait être autorisé que pour un motif sérieux et que la situation relatée par l'épouse n'en constituait pas un. Selon la politique qu'il s'est donnée, il ne peut changer le nom d'une personne que si celle-ci en porte un qui lui donne des complexes ou lui rappelle de mauvais traitements ou un rejet subis pendant son enfance, ou encore s'il est démontré que son nom lui cause des souffrances psychologiques ou un préjudice sérieux qui seront atténués, voire éliminés, en autorisant le changement. Devant le refus du directeur de l'état civil, l'épouse a demandé la révision de sa décision.[...]

Le juge Godbout est d'avis que le seul fait que l'épouse ait porté le nom de son mari depuis plus de 17 ans dans sa vie personnelle, sociale et professionnelle respecte le premier motif énoncé à l'article 58 C.C.Q., soit que «le nom généralement utilisé ne correspond pas à celui qui est inscrit dans l'acte de naissance». Il estime également que le second motif invoqué par l'épouse, soit les souffrances et inconvénients découlant du fait que son statut d'épouse ne soit pas reconnu en Hongrie, est également sérieux. Il précise que ce motif ne porte pas sur le caractère social de l'utilisation du nom de son mari mais qu'il est plus fondamental, car il met en cause la reconnaissance du mariage. Selon lui, le mariage n'est pas une question qui se limite aux frontières du pays dans lequel il a été célébré, et des époux sont en droit de s'attendre à ce que leur statut soit reconnu peu importe où ils se trouvent. C'est pourquoi il considère que, puisqu'il est possible de remédier à la reconnaissance de leur union, il doit accueillir la demande.

Source: Une épouse peut-elle porter le nom de son mari? Par Francine Tremblay

Le jugement du Juge Godbout est clair: c'est le DEC qui a conçu sa propre politique sur les motifs admissibles pour un changement de nom et il a tout le pouvoir discrétionnaire pour les changer ou d'en déroger lors de situations exceptionnelles. Autrement dit, ces cas n'auraient jamais dû se retrouver en Cour Supérieure l'évaluation des motifs ne relève pas d'une loi mais d'une politique interne du DEC.

À la lumière de tout cela, je pense que le gouvernement doit laisser les parents décider des noms qu'ils veulent donner à leurs enfants tout comme on leur laisse le droit de choisir le nom de leurs animaux de compagnie.

Je suis bien ouvert à ce que les gens se soumettent à tout le processus de changement de nom (demandes, affichages, etc) mais ils devraient être en mesure de le faire sans subir un examen du sérieux des motifs et ce tant qu'ils paient 100% des frais des changements aux registres.

Repent or Burn Forever

Le 11 septembre 2001, LA nouvelle qui m'a marqué n'est pas celle du WTC. À cette époque, j'étudiais au cégep et j'avais donner mon appui à l'association étudiante contre l'ALENA!! On m'avait dit que c'était une mauvaise idée des capitalistes. Cette journée-là, j'ai pensé pendant quelques heures que les USA ne méritaient que ce qu'ils avaient semé (depuis à chaque 11 septembre, je me flagelle tels les moines albinos de l'Opus Deï de l'univers de Dan Brown pour avoir eu ces pensées tellement.. gogauchistes!!)... Non! moi le 11 septembre 2001 c'est une femme du Saguenay qui annonce à TQS qu'elle fera changer son prénom pour Tita qui a marqué ma journée.

Aujourd'hui, j'en ris à chaque 11 septembre pour différentes raisons:
  1. Pauvre Jean-Luc Mongrain qui a dû interrompre la couverture de la plus importante tragédie de l'histoire moderne pour montrer ce reportage sans but.
  2. Pauvre Dominic Maurais, journaliste, qui a dû endurer Bertha pendant que le monde avait les yeux tournés vers la plus importante tragédie de l'histoire moderne.
  3. Pauvre Bertha, devenue Tita, qui a dû demander la permission au gouvernement pour changer son prénom!
Au Québec, notre code civil spécifie avec précision les paramètres de prénoms et de nom de famille. Le Directeur de l'état civil a le devoir de contester les actes de naissance dont un prénom peut porter préjudice à l'intérêt de l'enfant. Ainsi, trois cas particuliers sont passés devant monsieur le Juge: C'est-un-ange, Ivory et Spatule. La Cour a donné raison aux parents de C'est-un-ange et d'Ivory. Pour les parents de la petite Spatule, le Juge a clairement dit dans son jugement que «ce nom est d'abord celui d'un objet commun auquel n'est rattaché aucune qualité exceptionnelle; celui d'une fleur pas particulièrement prisée; et celui d'oiseaux échassiers au bec long et plat. L'intérêt de l'enfant doit prévaloir sur le souci d'originalité des parents».

Toutefois, en 1983, le Cour de la Colombie-Britannique a autorisé le couple Vaughn-Hulbert d'enregistrer le prénom «God's Loving Kindness» (Vaughn-Hulbert and Director of Vital Statistics (1983) 4 DLR (4th) 45 (BCSC) ). Original me direz-vous? Pas tellement si on considère que le couple avait déjà pu enregistrer sans problème les prénoms de ses autres enfants: Repent of Your Sins, Repent or Burn Forever, Messiah is Coming et Mashiah Hosannah.

Il faut spécifier que Mashiah (photo ci-dessus) n'a pas trop mal tourné puisqu'elle commence une carrière à Hollywood. On a pu la voir dans Fantastic Four 1 et 2 et dans Scary Movie 4.

Les milieux juridiques et politiques se sont souvent bombés le torse pour vanter à quel point notre Code Civil était avant-gardiste par rapport au Common Law. Est-ce que cet avant-gardisme doit se traduire par la création de nouvelles structures gouvernementales (Directeur de l'État civil, Régie du Logement, Registre des droits personnels et réels mobiliers) et d'un interventionnisme pervers dans la vie strictement privée des gens? Y a-t-il quelque chose de plus privé que le ou les prénom(s) donné(s) à son enfant?

mercredi 10 septembre 2008

RSS s.v.p.!

Je suis abonné à une 80aine de blogues et sites d'actualité via les fils RSS. Et là-dedans, je ne compte pas la vingtaine de fils RSS auquel je suis abonné pour le podcasting.

Cela me permet de suivre quotidiennement ces sites sans avoir à les visiter un par un. Chaque feed me fournit les derniers ajouts des blogues et autres nouvelles parues par exemple dans Cyberpresse ou sur Canoë. Cela me permet d'en faire le tour en quelques minutes et à ne rien manquer. Une fois les nouveaux ajouts consultés, ils disparaissent comme un courriel que vous avez lu.

De plus en plus, les nouveaux blogueurs, appelons-les les amateurs, oublient toute l'importance du RSS puisqu'ils n'en font pas l'utilisation eux-mêmes. Ne pas avoir de feed RSS facilement accessible pour des actualités ou pour un blogue prive ces sites de nombreux visiteurs supplémentaires. Avec l'explosion que la blogosphère en ce moment, la compétition est féroce et le deviendra encore plus dans un futur rapproché. Sans fil RSS vous passerez votre tour et votre blogue sera condamné à errer à quelque part en fin de palmarès dans les répertoires.

En ce temps de campagne électorale, si vous voulez vous démarquer et que vous croyez réellement que votre opinion est importante, arrangez-vous pour qu'on puisse vous lire sans problème! Montrez à Canoë et à Cyberpresse que vous êtes plus brillants qu'eux.

Après 4 jours, Canoë et Cyberpresse n'ont toujours pas mis de fils RSS disponible pour suivre les nouvelles concernant la campagne électorale fédérale! Trop tard pour moi, le National Post remporte la manche!

lundi 8 septembre 2008

Bienvenue

Comme pour tous les Jonathan nés dans les années 70 et 80, Jonathan Livingston le Goéland (JLG) fait partie de ma vie depuis que je suis tout petit étant donné que la rimette se prête bien au jeu des surnoms. Ce n'est qu'au détour de la vingtaine que je me suis aventuré le nez dans ce petit roman dont j'aurai l'occasion de vous parler prochainement et tout au long de la vie ce blogue.

Pour l'instant, concentrons-nous sur l'essentiel. De quoi sera-t-il question sur ce blogue? Sa raison d'être se résume à apprendre, découvrir et être libres! Je serai le porteur du message qu'a voulu livrer Richard Bach, l'auteur de JLG: «Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir.»

Dans la société dans laquelle je vis, la liberté est une illusion et la loi qui prévaut est celle du moindre effort. Pour s'élever au-delà du déterminisme social qu'on nous impose, il faut d'abord apprendre à être libre de penser. Il faut ensuite découvrir qui nous sommes réellement en tant qu'individu pour se libérer des conditionnements qu'on nous impose depuis notre petite enfance. S'amorce ensuite la quête de la liberté, celle qui nous permet d'être ce que l'on veut et de devenir un meilleur humain. Autrement dit, il sera grandement question de libertarianisme.

À travers ces sujets sérieux, vous pourrez lire des anecdotes teintées d'humour et fort à parier que vous m'entendrez dans un nouveau podcast qui verra le jour dans les prochaines semaines. Je vous parlerai aussi des médias sociaux qui tardent à s'implanter au Québec (barrière linguistique oblige!) qui sont à mes yeux.

En cette période électorale nord-américaine, restez à l'affût des terroristes intellectuels qui propage la désinformation autour de vous!

Sur ce, je vous souhaite la bienvenue!