Depuis la déconfiture de l'ADQ, je constate depuis quelques mois que la droite québécoise semble s'intéresser de plus en plus au libertarianisme et l'anarchie. Mais voilà que plusieurs serrent les dents ou rebroussent chemin lorsqu'ils entendent parler des notions d'anarchie et de désobéissance civile. Profitons de la nouvelle année pour partir du bon pied et démystifions simplement ces deux notions une fois pour toute!
Anarchie ou anomie
Aux yeux de la majorité, l'anarchie est synonyme de désordre et de chaos. Il s'agit d'une erreur de perception perpétrée par les militants de groupe anti-guerre qui s'accompagnent de drapeaux noirs et de visages voilés dans les manifestations. Toutes anarchistes soient leurs actions, ces militants démontrent une grave violence verbale et physique envers l'autorité et la propriété publique. D'où l'impression de la population que seuls des policiers peuvent venir à bout d'un groupe d'anarchistes qui sèment la pagaille. Le Petit Robert défini l'anomie comme «l'absence d'organisation ou de loi, disparition des valeurs communes à un groupe. » Une définition beaucoup plus juste de ce que recherche ces auto-proclamés anarchistes violents, souvent jeunes, débalancés et mal informés.
Mon anarchie en est une non-violente où l'activiste ne cache pas son visage parce qu'il croit à la légalité et aux bien fondé de ses gestes. Mon anarchie en est une qui réclame des relations consensuelles et qui rejette toute autorité ou limitation de liberté envers ses personnes morales et physiques.
Qu'est-ce que la liberté? Visionnez ce vidéo de 8 minutes The Philosophy of Liberty
Désobéissance civique vs impertinence civique
Tout d'abord, je préfère utiliser «civique» plutôt que «civile» parce que ce dernier confond les notions de «citoyen» et «politesse». C'est de plus une mauvaise traduction directe de «Civil Disobedience». D'ailleurs, j'essaie toujours de comprendre la signification du contraire... Uncivil Disobedience?!
Laissez-moi paraphraser Jeff Fillion lors de la course à la mairie de Québec en novembre 2009. Il disait lors de son commentaire sur le retrait des panneaux d'interdiction de virage à droite sur le territoire de la Ville que ne faudrait pas faire comme les anarchistes et aller jusqu'à enlever les arrêts obligatoires.
Ma réaction: WTF is he talking about?
En matière de sécurité routière, aucun anarchiste ne serait en faveur du retrait de toute la signalisation routière sous prétexte que c'est un gouvernement qui l'impose. D'ailleurs, je trouve à la limite hasardeux de proposer le retrait de tous les panneaux d'interdiction de virage à droite.
Comme l'a souligné Pierre Lemieux dans Liberty en 1995, un panneau de signalisation réduit les probabilités d'accident à peu de frais et diminue grandement les besoins en renseignements. Rappelez-vous que je ne suis pas pour «la disparition des valeurs communes à un groupe». Le respect de la vie et de la propriété privée existera toujours et cela passera par la responsabilisation des individus.
Je suis toutefois contre le mode punitif sous forme d'amendes lorsque des infractions commises n'ont aucune valeur criminelle ne sont qu'à mes yeux du vol bureaucratique. Par exemple, les parcomètres ou lorsqu'une personne brûle un feu rouge après s'être assurée qu'elle ne blesserait personne.
La désobéissance civile consiste à se conduire contre les lois et règlements qui restreignent la liberté des individus et des contribuables sans mettre sa vie ou celle des autres en danger et sans atteindre la propriété privée. Entendons-nous bien, il ne s'agit pas de faire des graffitis ou d'insulter des politiciens (l'impertinence civique). C'est plutôt de refuser la fouille de nos sacs dans des endroits/festivals publics, de ne pas divulguer son identité lorsqu'un policier nous arrête sur la rue et d'investir dans l'or ou l'argent pour éviter les Banques.
Voilà mon point de vue, à vous de me donner le vôtre!
dimanche 3 janvier 2010
vendredi 21 août 2009
Course à la chefferie de l'ADQ: Pourquoi Gilles Taillon n'aura pas mon appui?
Selon Gilles Taillon:
Ça part mal, il perd mon appui drette en partant!
«Notre plus grand défi consiste à créer de la richesse de façon soutenue et à long terme pour maintenir le niveau de vie des Québécois.»J'ai sursauté depuis le jour 1 de l'annonce de sa participation à la course. Monsieur Taillon oublie qu'il s'adresse à des gens logiques et jeunes. Quand je lis cette phrase, je me demande si Gilles Taillon veut vraiment aider le Québec à se sortir de la merde puisque le niveau de vie des Québécois se tient dans les égouts comparativement au reste de l'Amérique du Nord. Je comprends également qu'il n'est pas dans ses plans de diminuer le fardeau fiscal des Québécois puisqu'il cherche à créer plus de richesse pour que notre médiocrité reste constante.
Ça part mal, il perd mon appui drette en partant!
mercredi 19 août 2009
Le monopole de l'hydro-électricité
Depuis quelques jours, je rumine. Je fais partie des centaines de milliers de québécois victimes d'une erreur de facturation. Je n'ai aucune façon de faire pression sur cette entreprise parce que le gouvernement ne m'autorise pas à m'approvisionner ailleurs.
Ce qui m'écœure au plus au point, c'est que si je ne paies pas mon compte, ils vont m'envoyer des avis jusqu'à me couper l'électricité. Par contre, quand EUX font des erreurs, peu importe qui, quand, comment, pourquoi, tous ces bureaucrates s'en tireront à bons comptes et ce sont les mêmes qui enverraient les agences de collection chez moi!
Hydro-Québec semble avoir sous-estimé ma consommation d'électricité. Encore là, permettez-moi de douter que ma conjointe et moi ayons réellement consommé pour 378$ en 63 jours. C'est de la foutaise. Selon Paul Arcand, le communications d'Hydro-Québec ne veulent pas en parler avant le mois de septembre parce qu'ils sont occupés à mettre de l'ordre dans leurs mensonges.
Ce qui m'écœure au plus au point, c'est que si je ne paies pas mon compte, ils vont m'envoyer des avis jusqu'à me couper l'électricité. Par contre, quand EUX font des erreurs, peu importe qui, quand, comment, pourquoi, tous ces bureaucrates s'en tireront à bons comptes et ce sont les mêmes qui enverraient les agences de collection chez moi!
Hydro-Québec semble avoir sous-estimé ma consommation d'électricité. Encore là, permettez-moi de douter que ma conjointe et moi ayons réellement consommé pour 378$ en 63 jours. C'est de la foutaise. Selon Paul Arcand, le communications d'Hydro-Québec ne veulent pas en parler avant le mois de septembre parce qu'ils sont occupés à mettre de l'ordre dans leurs mensonges.
lundi 23 février 2009
Courte réflexion sur l'intimidation à l'école
Ce que la disparation de David Fortin m'a apprise c'est que les directions d'école concentrent tous les efforts d'intervention sur les victimes d'intimidation plutôt que sur les bourreaux. On donne des retenues et après ils se trouvent un nouveau jouet! Au moins, cette histoire aura permis à certaines personnes de se mettre le nez dans le caca qu'elles avaient pris tant de plaisir à chier sur les autres.
mardi 17 février 2009
La résurection de feu Bum Intello et le mythe de la liberté d'association
La fin de semaine dernière, j'ai jeté un coup d'oeil à mes statistiques sur Google Analytics (outil que je conseille à tous les propriétaires de site web ou de blogue d'ailleurs) et quelque chose attira mon attention. Dans les deux dernières semaines, la moitié des énoncés de recherche sur Google qui avait mené à mon blogue contenait deux mots : Bum et Intello. Mais est-ce que le Bum est réssucité? Malheureusement pour ceux qui l'haïssent, il est bel et bien de retour! J'ignore depuis quand il est de retour mais son style particulier me manquait beaucoup. Je souhaite de tout coeur qu'il se remette à polluer les iPod des bien-pensants du Plateau avec ses opinions de droite!
Tout ça pour dire, qu'il m'a mis sur la piste d'une lettre de Marcel Boyer, ancien Président de l'Institut économique de Montréal nouvellement retraité, publiée dans Le Devoir. Je vous ai déjà parlé de l'histoire de la formule Rand. Croyez-le ou non, malgré la liberté d'association garantie par les chartes canadiennes et québécoises, M. Boyer a été «forcé d'adhérer librement au syndicat à l'Université de Montréal».
Bien que je défende l'existence des syndicats pour les travailleurs qui veulent y adhérer LIBREMENT, je ne peux qu'éprouver un profond dégoût devant l'attitude de l'Université.
Tout ça pour dire, qu'il m'a mis sur la piste d'une lettre de Marcel Boyer, ancien Président de l'Institut économique de Montréal nouvellement retraité, publiée dans Le Devoir. Je vous ai déjà parlé de l'histoire de la formule Rand. Croyez-le ou non, malgré la liberté d'association garantie par les chartes canadiennes et québécoises, M. Boyer a été «forcé d'adhérer librement au syndicat à l'Université de Montréal».
Bien que je défende l'existence des syndicats pour les travailleurs qui veulent y adhérer LIBREMENT, je ne peux qu'éprouver un profond dégoût devant l'attitude de l'Université.
dimanche 15 février 2009
Anarchie humaniste
«Nous sommes plus de 6 milliards» comme dirait une chanson subventionnée écrite et interprétée par Nicolas Ciccone qui a été popularisée grâce aux quotas imposés par le CRTC aux stations de radio francophones! Une grande majorité de nous croient que l'être humain est au sommet de la chaîne alimentaire et que nous sommes destinés à dominer le monde sur les autres espèces. J'aurais raison d'affirmer qu'il existe des milliards d'organismes vivants (animaux, insectes, bactéries, virus, etc.) pour chaque humain vivant sur la Terre. Nous sommes pourtant les seuls à travers ces milliards de milliards d'organismes à posséder une conscience qui lui a permis de mieux s'adapter à notre environnement. Darwin appellait ça la sélection naturelle ou la loi du plus fort.
Nous étions tellement uniques que nous en avons développé un narcissisme exécrable. Nous nous sommes crus les maîtres du monde. Notre intelligence nous a permis de croire que nous pouvions tout contrôler. Il y eut toutefois des phénomènes que nous ne comprires pas par ignorance. Si nous ne pouvions les contrôler c'est forcément une intelligence plus grande que la nôtre qui tirait les ficelles. Les religions firent leur apparition. Des siècles plus tard, les guerres religieuses motivèrent les pays européens a trouvé de nouveaux fidèles. Ils les trouvèrent en Amérique. Le continent s'est morcelé en territoires afin de pouvoir garnir les coffres des grandes religions. Pour préserver la paix entre les territoires, des représentants des monarchies furent nommés par les rois et les reines puis par le peuple.
Notre but premier est de nous perpétuer dans le respect de lui-même, des autres individus de son espèce et celui de son environnement. [m.à.jour : Depuis que cette phrase a irrité certaines âmes sensibles, je me permet de spécifier que ce but reflète celui de l'humanité en général plutôt que les individus qui la compose. Vous avez le droit de ne pas vouloir d'enfants!] . Ce sont les religions et les gouvernements qui nous en ont détourné en créant des frontières, des systèmes économiques et des codes moraux. Nous leur avons donné toute la légitimité de nous contrôler de la naissance jusqu'après notre mort et de s'incimisser dans nos vies privées.
Au Québec, c'est encore pire. Notre système de santé public a tué la responsabilisation individuelle en autorisant les politiciens à légiférer pour contrôler les coûts qu'entraînent les soins de santé et les décès. Pensez à n'importe quelle Loi: elle a été créée soit pour nous protéger de blessures ou pour nous soutirer de l'argent afin de payer une dette publique qui est comptabilisée depuis le jour 1 de l'existence de la Banque du Canada. Toutes des lois qui auraient pu être évitées si les gouvernements nous avaient laissé la chance de nous prendre en main quand il en était temps.
Il est temps que nous arrêtions de nous soumettre à la corruption gouvernementale et à toutes les organisations qui briment les libertés individuelles. Il est temps d'embrasser notre destinée d'être des humains libres!
Nous étions tellement uniques que nous en avons développé un narcissisme exécrable. Nous nous sommes crus les maîtres du monde. Notre intelligence nous a permis de croire que nous pouvions tout contrôler. Il y eut toutefois des phénomènes que nous ne comprires pas par ignorance. Si nous ne pouvions les contrôler c'est forcément une intelligence plus grande que la nôtre qui tirait les ficelles. Les religions firent leur apparition. Des siècles plus tard, les guerres religieuses motivèrent les pays européens a trouvé de nouveaux fidèles. Ils les trouvèrent en Amérique. Le continent s'est morcelé en territoires afin de pouvoir garnir les coffres des grandes religions. Pour préserver la paix entre les territoires, des représentants des monarchies furent nommés par les rois et les reines puis par le peuple.
Notre but premier est de nous perpétuer dans le respect de lui-même, des autres individus de son espèce et celui de son environnement. [m.à.jour : Depuis que cette phrase a irrité certaines âmes sensibles, je me permet de spécifier que ce but reflète celui de l'humanité en général plutôt que les individus qui la compose. Vous avez le droit de ne pas vouloir d'enfants!] . Ce sont les religions et les gouvernements qui nous en ont détourné en créant des frontières, des systèmes économiques et des codes moraux. Nous leur avons donné toute la légitimité de nous contrôler de la naissance jusqu'après notre mort et de s'incimisser dans nos vies privées.
Au Québec, c'est encore pire. Notre système de santé public a tué la responsabilisation individuelle en autorisant les politiciens à légiférer pour contrôler les coûts qu'entraînent les soins de santé et les décès. Pensez à n'importe quelle Loi: elle a été créée soit pour nous protéger de blessures ou pour nous soutirer de l'argent afin de payer une dette publique qui est comptabilisée depuis le jour 1 de l'existence de la Banque du Canada. Toutes des lois qui auraient pu être évitées si les gouvernements nous avaient laissé la chance de nous prendre en main quand il en était temps.
Il est temps que nous arrêtions de nous soumettre à la corruption gouvernementale et à toutes les organisations qui briment les libertés individuelles. Il est temps d'embrasser notre destinée d'être des humains libres!
jeudi 5 février 2009
Barbie et le cheval de bois
Selon les théories anti-capitalistes, les grandes corporations concentrent beaucoup d'efforts à éviter l'interventionnisme gouvernemental. Selon ces mêmes théories, la rumeur d'une nouvelle législation qui changerait les façons de commercialiser leurs produits et services entraîne une augmentation fulgurante du lobbyisme auprès des politiciens, facilement corruptibles. Le cas qui suit démontre que les apparences sont souvent trompeuses.
Un nouveau projet de loi est en voie d'être adopté aux États-Unis. S'il est sanctionné, le Toy Act obligera toutes les compagnies qui souhaitent commercialiser des jouets destinés aux 12 ans et moins à soumettre leurs différents produits à des tests de sécurité. Une opération qui coûtera des milliers de dollars qui pourrait mettre en péril les petits commerces locaux. Par exemple, un retraité de Vermont qui «gosse» des chevaux à même le bois sur son terrain dans le but de la vendre dans sa communauté pourrait être dans l'illégalité s'il vend ses jouets sans les avoir fait tester.
Selon le Porte-parole de la Toy Industry Association, il ne fait aucun doute que la sécurité des enfants est importante et que ses membres se conformaient aux nouvelles dispositions de la Loi. Des journalistes américains qui ont fait leurs devoirs ont découvert que Mattel avait embauché une lobbyiste bien connue dans le but d'imposer aux fabricants les nouveaux tests de sécurité. On apprend également que Hasbro dépense plus de 4,5 millions en frais de lobby. Ces deux compagnies sont parmi les membres les plus influents de la Toy Industry Association.
Mais pourquoi ces compagnies auraient fait des représentations afin de se soumettre volontairement à de nouvelles réglementations? Parce que les gens se tournent de plus en plus vers les biens de consommation produits localement. En plus, on comprend rapidement que les symboles du capitalisme américain qui emploie de la main d'oeuvre bon marché en Orient ne sont pas les favoris pour le type de clientèle qui embrasse le commerce vert et équitale. Ces tests de sécurité sont probablement plus rentables pour ces fabricants de jouets face à la dégringolade de leurs ventes.
La question est maintenant de savoir si le Canada imitera la réglementation américaine, et si non, assisterons-nous à une augmentation de prix ou à une diminution de la durabilité des jouets?
Un nouveau projet de loi est en voie d'être adopté aux États-Unis. S'il est sanctionné, le Toy Act obligera toutes les compagnies qui souhaitent commercialiser des jouets destinés aux 12 ans et moins à soumettre leurs différents produits à des tests de sécurité. Une opération qui coûtera des milliers de dollars qui pourrait mettre en péril les petits commerces locaux. Par exemple, un retraité de Vermont qui «gosse» des chevaux à même le bois sur son terrain dans le but de la vendre dans sa communauté pourrait être dans l'illégalité s'il vend ses jouets sans les avoir fait tester.
Selon le Porte-parole de la Toy Industry Association, il ne fait aucun doute que la sécurité des enfants est importante et que ses membres se conformaient aux nouvelles dispositions de la Loi. Des journalistes américains qui ont fait leurs devoirs ont découvert que Mattel avait embauché une lobbyiste bien connue dans le but d'imposer aux fabricants les nouveaux tests de sécurité. On apprend également que Hasbro dépense plus de 4,5 millions en frais de lobby. Ces deux compagnies sont parmi les membres les plus influents de la Toy Industry Association.
Mais pourquoi ces compagnies auraient fait des représentations afin de se soumettre volontairement à de nouvelles réglementations? Parce que les gens se tournent de plus en plus vers les biens de consommation produits localement. En plus, on comprend rapidement que les symboles du capitalisme américain qui emploie de la main d'oeuvre bon marché en Orient ne sont pas les favoris pour le type de clientèle qui embrasse le commerce vert et équitale. Ces tests de sécurité sont probablement plus rentables pour ces fabricants de jouets face à la dégringolade de leurs ventes.
La question est maintenant de savoir si le Canada imitera la réglementation américaine, et si non, assisterons-nous à une augmentation de prix ou à une diminution de la durabilité des jouets?
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