lundi 23 février 2009
Courte réflexion sur l'intimidation à l'école
Ce que la disparation de David Fortin m'a apprise c'est que les directions d'école concentrent tous les efforts d'intervention sur les victimes d'intimidation plutôt que sur les bourreaux. On donne des retenues et après ils se trouvent un nouveau jouet! Au moins, cette histoire aura permis à certaines personnes de se mettre le nez dans le caca qu'elles avaient pris tant de plaisir à chier sur les autres.
mardi 17 février 2009
La résurection de feu Bum Intello et le mythe de la liberté d'association
La fin de semaine dernière, j'ai jeté un coup d'oeil à mes statistiques sur Google Analytics (outil que je conseille à tous les propriétaires de site web ou de blogue d'ailleurs) et quelque chose attira mon attention. Dans les deux dernières semaines, la moitié des énoncés de recherche sur Google qui avait mené à mon blogue contenait deux mots : Bum et Intello. Mais est-ce que le Bum est réssucité? Malheureusement pour ceux qui l'haïssent, il est bel et bien de retour! J'ignore depuis quand il est de retour mais son style particulier me manquait beaucoup. Je souhaite de tout coeur qu'il se remette à polluer les iPod des bien-pensants du Plateau avec ses opinions de droite!
Tout ça pour dire, qu'il m'a mis sur la piste d'une lettre de Marcel Boyer, ancien Président de l'Institut économique de Montréal nouvellement retraité, publiée dans Le Devoir. Je vous ai déjà parlé de l'histoire de la formule Rand. Croyez-le ou non, malgré la liberté d'association garantie par les chartes canadiennes et québécoises, M. Boyer a été «forcé d'adhérer librement au syndicat à l'Université de Montréal».
Bien que je défende l'existence des syndicats pour les travailleurs qui veulent y adhérer LIBREMENT, je ne peux qu'éprouver un profond dégoût devant l'attitude de l'Université.
Tout ça pour dire, qu'il m'a mis sur la piste d'une lettre de Marcel Boyer, ancien Président de l'Institut économique de Montréal nouvellement retraité, publiée dans Le Devoir. Je vous ai déjà parlé de l'histoire de la formule Rand. Croyez-le ou non, malgré la liberté d'association garantie par les chartes canadiennes et québécoises, M. Boyer a été «forcé d'adhérer librement au syndicat à l'Université de Montréal».
Bien que je défende l'existence des syndicats pour les travailleurs qui veulent y adhérer LIBREMENT, je ne peux qu'éprouver un profond dégoût devant l'attitude de l'Université.
dimanche 15 février 2009
Anarchie humaniste
«Nous sommes plus de 6 milliards» comme dirait une chanson subventionnée écrite et interprétée par Nicolas Ciccone qui a été popularisée grâce aux quotas imposés par le CRTC aux stations de radio francophones! Une grande majorité de nous croient que l'être humain est au sommet de la chaîne alimentaire et que nous sommes destinés à dominer le monde sur les autres espèces. J'aurais raison d'affirmer qu'il existe des milliards d'organismes vivants (animaux, insectes, bactéries, virus, etc.) pour chaque humain vivant sur la Terre. Nous sommes pourtant les seuls à travers ces milliards de milliards d'organismes à posséder une conscience qui lui a permis de mieux s'adapter à notre environnement. Darwin appellait ça la sélection naturelle ou la loi du plus fort.
Nous étions tellement uniques que nous en avons développé un narcissisme exécrable. Nous nous sommes crus les maîtres du monde. Notre intelligence nous a permis de croire que nous pouvions tout contrôler. Il y eut toutefois des phénomènes que nous ne comprires pas par ignorance. Si nous ne pouvions les contrôler c'est forcément une intelligence plus grande que la nôtre qui tirait les ficelles. Les religions firent leur apparition. Des siècles plus tard, les guerres religieuses motivèrent les pays européens a trouvé de nouveaux fidèles. Ils les trouvèrent en Amérique. Le continent s'est morcelé en territoires afin de pouvoir garnir les coffres des grandes religions. Pour préserver la paix entre les territoires, des représentants des monarchies furent nommés par les rois et les reines puis par le peuple.
Notre but premier est de nous perpétuer dans le respect de lui-même, des autres individus de son espèce et celui de son environnement. [m.à.jour : Depuis que cette phrase a irrité certaines âmes sensibles, je me permet de spécifier que ce but reflète celui de l'humanité en général plutôt que les individus qui la compose. Vous avez le droit de ne pas vouloir d'enfants!] . Ce sont les religions et les gouvernements qui nous en ont détourné en créant des frontières, des systèmes économiques et des codes moraux. Nous leur avons donné toute la légitimité de nous contrôler de la naissance jusqu'après notre mort et de s'incimisser dans nos vies privées.
Au Québec, c'est encore pire. Notre système de santé public a tué la responsabilisation individuelle en autorisant les politiciens à légiférer pour contrôler les coûts qu'entraînent les soins de santé et les décès. Pensez à n'importe quelle Loi: elle a été créée soit pour nous protéger de blessures ou pour nous soutirer de l'argent afin de payer une dette publique qui est comptabilisée depuis le jour 1 de l'existence de la Banque du Canada. Toutes des lois qui auraient pu être évitées si les gouvernements nous avaient laissé la chance de nous prendre en main quand il en était temps.
Il est temps que nous arrêtions de nous soumettre à la corruption gouvernementale et à toutes les organisations qui briment les libertés individuelles. Il est temps d'embrasser notre destinée d'être des humains libres!
Nous étions tellement uniques que nous en avons développé un narcissisme exécrable. Nous nous sommes crus les maîtres du monde. Notre intelligence nous a permis de croire que nous pouvions tout contrôler. Il y eut toutefois des phénomènes que nous ne comprires pas par ignorance. Si nous ne pouvions les contrôler c'est forcément une intelligence plus grande que la nôtre qui tirait les ficelles. Les religions firent leur apparition. Des siècles plus tard, les guerres religieuses motivèrent les pays européens a trouvé de nouveaux fidèles. Ils les trouvèrent en Amérique. Le continent s'est morcelé en territoires afin de pouvoir garnir les coffres des grandes religions. Pour préserver la paix entre les territoires, des représentants des monarchies furent nommés par les rois et les reines puis par le peuple.
Notre but premier est de nous perpétuer dans le respect de lui-même, des autres individus de son espèce et celui de son environnement. [m.à.jour : Depuis que cette phrase a irrité certaines âmes sensibles, je me permet de spécifier que ce but reflète celui de l'humanité en général plutôt que les individus qui la compose. Vous avez le droit de ne pas vouloir d'enfants!] . Ce sont les religions et les gouvernements qui nous en ont détourné en créant des frontières, des systèmes économiques et des codes moraux. Nous leur avons donné toute la légitimité de nous contrôler de la naissance jusqu'après notre mort et de s'incimisser dans nos vies privées.
Au Québec, c'est encore pire. Notre système de santé public a tué la responsabilisation individuelle en autorisant les politiciens à légiférer pour contrôler les coûts qu'entraînent les soins de santé et les décès. Pensez à n'importe quelle Loi: elle a été créée soit pour nous protéger de blessures ou pour nous soutirer de l'argent afin de payer une dette publique qui est comptabilisée depuis le jour 1 de l'existence de la Banque du Canada. Toutes des lois qui auraient pu être évitées si les gouvernements nous avaient laissé la chance de nous prendre en main quand il en était temps.
Il est temps que nous arrêtions de nous soumettre à la corruption gouvernementale et à toutes les organisations qui briment les libertés individuelles. Il est temps d'embrasser notre destinée d'être des humains libres!
jeudi 5 février 2009
Barbie et le cheval de bois
Selon les théories anti-capitalistes, les grandes corporations concentrent beaucoup d'efforts à éviter l'interventionnisme gouvernemental. Selon ces mêmes théories, la rumeur d'une nouvelle législation qui changerait les façons de commercialiser leurs produits et services entraîne une augmentation fulgurante du lobbyisme auprès des politiciens, facilement corruptibles. Le cas qui suit démontre que les apparences sont souvent trompeuses.
Un nouveau projet de loi est en voie d'être adopté aux États-Unis. S'il est sanctionné, le Toy Act obligera toutes les compagnies qui souhaitent commercialiser des jouets destinés aux 12 ans et moins à soumettre leurs différents produits à des tests de sécurité. Une opération qui coûtera des milliers de dollars qui pourrait mettre en péril les petits commerces locaux. Par exemple, un retraité de Vermont qui «gosse» des chevaux à même le bois sur son terrain dans le but de la vendre dans sa communauté pourrait être dans l'illégalité s'il vend ses jouets sans les avoir fait tester.
Selon le Porte-parole de la Toy Industry Association, il ne fait aucun doute que la sécurité des enfants est importante et que ses membres se conformaient aux nouvelles dispositions de la Loi. Des journalistes américains qui ont fait leurs devoirs ont découvert que Mattel avait embauché une lobbyiste bien connue dans le but d'imposer aux fabricants les nouveaux tests de sécurité. On apprend également que Hasbro dépense plus de 4,5 millions en frais de lobby. Ces deux compagnies sont parmi les membres les plus influents de la Toy Industry Association.
Mais pourquoi ces compagnies auraient fait des représentations afin de se soumettre volontairement à de nouvelles réglementations? Parce que les gens se tournent de plus en plus vers les biens de consommation produits localement. En plus, on comprend rapidement que les symboles du capitalisme américain qui emploie de la main d'oeuvre bon marché en Orient ne sont pas les favoris pour le type de clientèle qui embrasse le commerce vert et équitale. Ces tests de sécurité sont probablement plus rentables pour ces fabricants de jouets face à la dégringolade de leurs ventes.
La question est maintenant de savoir si le Canada imitera la réglementation américaine, et si non, assisterons-nous à une augmentation de prix ou à une diminution de la durabilité des jouets?
Un nouveau projet de loi est en voie d'être adopté aux États-Unis. S'il est sanctionné, le Toy Act obligera toutes les compagnies qui souhaitent commercialiser des jouets destinés aux 12 ans et moins à soumettre leurs différents produits à des tests de sécurité. Une opération qui coûtera des milliers de dollars qui pourrait mettre en péril les petits commerces locaux. Par exemple, un retraité de Vermont qui «gosse» des chevaux à même le bois sur son terrain dans le but de la vendre dans sa communauté pourrait être dans l'illégalité s'il vend ses jouets sans les avoir fait tester.
Selon le Porte-parole de la Toy Industry Association, il ne fait aucun doute que la sécurité des enfants est importante et que ses membres se conformaient aux nouvelles dispositions de la Loi. Des journalistes américains qui ont fait leurs devoirs ont découvert que Mattel avait embauché une lobbyiste bien connue dans le but d'imposer aux fabricants les nouveaux tests de sécurité. On apprend également que Hasbro dépense plus de 4,5 millions en frais de lobby. Ces deux compagnies sont parmi les membres les plus influents de la Toy Industry Association.
Mais pourquoi ces compagnies auraient fait des représentations afin de se soumettre volontairement à de nouvelles réglementations? Parce que les gens se tournent de plus en plus vers les biens de consommation produits localement. En plus, on comprend rapidement que les symboles du capitalisme américain qui emploie de la main d'oeuvre bon marché en Orient ne sont pas les favoris pour le type de clientèle qui embrasse le commerce vert et équitale. Ces tests de sécurité sont probablement plus rentables pour ces fabricants de jouets face à la dégringolade de leurs ventes.
La question est maintenant de savoir si le Canada imitera la réglementation américaine, et si non, assisterons-nous à une augmentation de prix ou à une diminution de la durabilité des jouets?
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lundi 2 février 2009
Non, je ne suis pas mort!
Je vous rassure, le temps des Fêtes s'est terminé en même temps que tout le monde au début janvier. J'admets que deux semaines complètes loin de la politique, des médias et du patriotisme souverainiste m'ont fait un plus grand bien.
J'ai même mis les pieds à l'Église pour la première fois depuis que je me considère totalement athée au début janvier lors des funérailles d'un oncle qui était atteint du Parkinson. Habituellement, lorsque j'allais à l'Église je me sentais forcé de respecter le décorum strict imposé par tous ces anges, ces saints et les «p'tits Jésus de plâtre» qui me défiguraient. J'avais cette impression d'être dominé par une force invisible beaucoup plus vaste que mon existence devant qui je devais m'incliner à genoux, les doigts croisés et les yeux fermés.
En janvier, l'Église catholique m'a offert le meilleur show d'humour qu'il m'a été adonné de voir dans les dernières années: une chorale qui fausse, un prêtre moralisateur («Il y a des jeunes qui viennent faire baptiser leurs enfants et qui ne savent pas professer leur foi [...] Des livres comme le Code Da Vinci et le Christ Païen qui remettent en cause les saintes écritures contribuent à éloigner les jeunes de l'Église et les parents doivent empêcher cela.»), une petite-cousine enivrée d'encens, des osties qui ont pogné l'humidité, un bébé qui pleure à chaque amen et une madame qui marmonnait dans un micro ouvert. Bref, cette excursion en terre sainte m'a démontré que l'athéisme est devenu inébranlable.
Par contre, la messe et les hommages au micro m'ont fait réfléchir. À l'image des dernières années de mon grand-père atteint de démence (stade précédent l'Alzheimer) où je me suis rendu compte que de rigoler avec les oublis de la vie quotidienne n'était plus vraiment drôle, j'ai vu le désespoir, la tristesse et l'impuissance de ma tante et mes cousin(e)s devant une maladie qui a enlevé à mon oncle toute son autonomie 5 années après avoir commencé à trembler un peu de la mâchoire et à perdre l'équilibre. C'est cliché à dire mais la vie est fragile. Le cancer continue à faire des ravages, les maladies dégénératives gagnent du terrain et nos gouvernements continuent à nous faire du mal en empêchant la privatisation du réseau de santé.
La vie continue...
J'ai même mis les pieds à l'Église pour la première fois depuis que je me considère totalement athée au début janvier lors des funérailles d'un oncle qui était atteint du Parkinson. Habituellement, lorsque j'allais à l'Église je me sentais forcé de respecter le décorum strict imposé par tous ces anges, ces saints et les «p'tits Jésus de plâtre» qui me défiguraient. J'avais cette impression d'être dominé par une force invisible beaucoup plus vaste que mon existence devant qui je devais m'incliner à genoux, les doigts croisés et les yeux fermés.
En janvier, l'Église catholique m'a offert le meilleur show d'humour qu'il m'a été adonné de voir dans les dernières années: une chorale qui fausse, un prêtre moralisateur («Il y a des jeunes qui viennent faire baptiser leurs enfants et qui ne savent pas professer leur foi [...] Des livres comme le Code Da Vinci et le Christ Païen qui remettent en cause les saintes écritures contribuent à éloigner les jeunes de l'Église et les parents doivent empêcher cela.»), une petite-cousine enivrée d'encens, des osties qui ont pogné l'humidité, un bébé qui pleure à chaque amen et une madame qui marmonnait dans un micro ouvert. Bref, cette excursion en terre sainte m'a démontré que l'athéisme est devenu inébranlable.
Par contre, la messe et les hommages au micro m'ont fait réfléchir. À l'image des dernières années de mon grand-père atteint de démence (stade précédent l'Alzheimer) où je me suis rendu compte que de rigoler avec les oublis de la vie quotidienne n'était plus vraiment drôle, j'ai vu le désespoir, la tristesse et l'impuissance de ma tante et mes cousin(e)s devant une maladie qui a enlevé à mon oncle toute son autonomie 5 années après avoir commencé à trembler un peu de la mâchoire et à perdre l'équilibre. C'est cliché à dire mais la vie est fragile. Le cancer continue à faire des ravages, les maladies dégénératives gagnent du terrain et nos gouvernements continuent à nous faire du mal en empêchant la privatisation du réseau de santé.
La vie continue...
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