Je suis amer de voir la déconfiture de l'ADQ. Très amer. Je me rappelle en 1998 où j'ai entendu Mario Dumont se préoccuper de l'éducation et du poids démographique. C'est là, à 15 ans, que je me suis dis «Tiens, en voilà un qui se préoccupe des jeunes». Trois ans plus tard, j'avais ma carte du Parti et j'ai été tellement fier de mettre mon X à côté du candidat adéquiste en 2003, mon premier vote au provincial. Pour moi, c'est la fin d'un rêve qui a faillit devenir réalité en mars 2007. Dès les premières minutes du dépouillement des votes, les journalistes de Radio-Canada ne comprenaient pas ce qui se passait: l'ADQ était en avance sur les libéraux. Les lendemains d'élection à Québec avait pris la forme d'une immense invitation lancée aux médias traditionnels d'aller chier et que le peuple avait parlé. J'ai eu des étoiles dans mes yeux jusqu'au dépôt d'un projet de loi pour le doublage des films au Québec, c'est alors que j'ai senti que mon prochain vote adéquiste servirait seulement à bloquer les péquistes et les libéraux d'une majorité.
Hier. J'ai ressenti cette espèce de mépris envers les droitistes du Québec. Cette vague de «bon débarras! Le Québec a retrouvé la raison» m'a touché en plein coeur. Penser que la vague adéquiste était une volonté de changement était une bien mauvaise interprétation. Ce que je pense c'est que les québécois sont des têteux de subventions qui ne pensent qu'à retirer les fruits du dur labeur des honnêtes travailleurs et des entreprises exemplaires qui réussissent. Les québécois ont vu le beau potentiel monétaire des subventions natalistes pour leur portefeuille sans porter attention au message de la nécessiter du changement mais à côté des 38000 places en camps de concentration pour les petits poupons dans la première année de mandat péquiste en ont sans doute séduit plusieurs!
Je n'ai pas vraiment de mots tendres non plus pour ceux qui ne sont pas allés voter. Et je leur en veux personnellement pour leur manque de jugement. Le taux de participation ne compte que pour le DGE qui gaspille des millions par élection pour faire la promotion du vote. Et probablement que le 0.70$ qui devait aller à un Parti, le DGE l'aura dépenser de toute façon.
Le PQ a fait élire sont lot de travailleurs sociaux, des cadres fonctionnaires, d'anciens attachés politique et d'anciens chefs de cabinet. Le PLQ, champion de l'image, a fait élire de bons candidats qui seront tous backbenchers pour préserver la parité homme-femme au Conseil des Ministres. L'ADQ comptera sur les plus centristes et autoritaires de ses députés se ralliant ainsi au discours gogauche qui prendra le dessus dans les débats. Bienvenue au Kébekistan : Terre de pensée unique!
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2 commentaires:
Bravo, j’adore le nom «Kébekistan». Tes commentaires sont bien pensés et bien écrits.
Les québecois qui ont cru à la valse des millions de Charest et à la pensée magique de Pauline "QS" Marois avec ses promesses de médecins de famille sortis d'une boiite de Cracker Jack sont vraiment naïfs à souhait.
Le Québec est bipolaire et bipartisme, donne lui un troisième choix et il vient tout mêlé.
Il faut faire ça simple pour avoir des hauts taux de participation, une genre de question oui non admettons...
Comme le référendum de 1995 par exemple...
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