Qu'on le veuille ou pas, les libertariens ont tous un fond anarchique. Certaines personnes comme moi n'ont pas nécessairement le guts de défier les hommes de loi même si nous ne contrevenons à aucune loi. Depuis quelques temps, je constate dans de multiples blogs et podcasts qu'un mouvement anarcho-pacifiste est en pleine émergence aux États-Unis, particulièrement au New Hampshire où le FreeStateProject attire de plus en plus d'attention avec la diffusion de FreeTalkLive.
Au Québec, les anarchistes que nous connaissons sont surtout anti-capitalistes et voient en le gouvernement une sorte de complot capitaliste visant à appauvrir les pauvres et enrichir les riches. C'est principalement cette image que j'ai dû déconstruire dans ma tête. Les anarchistes libertariens quant à eux posent des gestes de désobéissance civile visant à promouvoir la vie, les droits individuels et la liberté. La plupart d'entre eux n'hésiteront pas à affronter les policiers à l'aide d'une caméra de façon totalement pacifique. Chaque jour qui passe, je me remet en question et je remet en question mes choix. Chaque jour jaillit une petite étincelle d'espoir qu'un jour, le Québec pourrait être un état plus libre et moins imposé. D'ailleurs à cet effet, les contribuables de New Hampshire ne paie aucun impôt sur le revenu au niveau de l'État et tellement peu de taxes que le Gouverneur a mis sur pied un compte spécial «tax me more» où les gens qui veulent payer plus d'impôts peuvent faire des contributions volontaires par chèques à l'État via ce compte. Tout simplement incroyable!
Bref, je commence à considérer de poser certains gestes de désobéissance civile moi-même. Rien de très grave mais qui porteront leur lot de signification pour moi.
jeudi 27 novembre 2008
Les anarchistes, le Free State Project et «Tax me more»
Libellés :
économie,
Jonathan Livingston,
législation,
libertarianisme,
liberté,
philosophie,
politique,
politique étrangère
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
1 commentaire:
Salutations d’un voisin de l’état de New-Hampshire, l’état de « Live Free or Die » (vivre en liberté ou mourir). C’est vrai, nous portons un fardeau de taxation le plus bas du pays. Mais en fait il y a un impôt au niveau de l’état. Nôtre impôt s’applique aux rentes. Et le taux de la taxe immobilière est plus élevée que ceux des états voisins.
Mais je suis d’accord que la liberté fait partie de notre ADN. Nous préférions résoudre nos problèmes nous-mêmes que les apporter au gouvernement. Dans les petits cantons, comme le mien, tous les « fonctionnaires » sont citoyens qui servent la communauté sans aucun salaire ou avec un salaire symbolique.
Publier un commentaire